La basse vision : qui est concerné ?
Lorsque l’acuité visuelle d’un individu est inférieure à 3/10 ͤ et supérieure ou égale à 1/20 ͤ , même en compensant cette dégradation par le port de lunettes de vue, ou que son champ visuel est compris entre 10 et 20 degrés alors il souffre de trouble de la vision appelé basse vision ou encore malvoyance.
Les conséquences de ce problème de vue ont un impact sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent et peuvent engendrer différentes incapacités comme des difficultés à reconnaître sans se tromper, à voir de loin, à reconnaître les formes, à lire en vision fine, à déchiffrer les signalisations, à se repérer dans l’espace, s’orienter… à cause de différents symptômes tels que l’apparition de tâches dans le champ visuel, une sensibilité accrue à la lumière, une vision floue, etc.
Selon l’enquête HID (Handicaps – Incapacités – Dépendance) réalisée par l’INSEE en 1988 puis en 1999-2000, on estime à 1 700 000 le nombre de personnes en France métropolitaine souffrant de malvoyance. La basse vision peut concerner chacun d’entre nous. Cependant, le risque devient plus élevé à partir de l’âge de 50 ans.
La malvoyance peut être d’origine congénitale, traumatique ou consécutive à une pathologie comme :
- La DMLA ;
- La rétinopathie diabétique ;
- La rétinopathie pigmentaire ;
- Le glaucome ;
- La maladie de Stargardt ;
- La maladie de Leber ;
- La myopie évolutive ;
- Une atteinte neuro-visuelle ;
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