Zoom sur : la fabrication des verres correcteurs

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Verres Correcteurs

Le plus souvent, il passe inaperçu. Confortablement installé dans sa monture, le verre correcteur n’a pas pour vocation de se faire remarquer. Et pour cause : son rôle est de régler les petits problèmes en toute discrétion ! Et si parfois, il lui arrive d’accentuer les styles, en prenant des formes ou des couleurs plus osées, il n’oublie jamais son rôle premier. Mais comment est-il fabriqué ? Zoom sur ce discret et précieux allié !

Tout en finesse et transparence, le verre correcteur ne dévoile à première vue rien sur sa composition. Mais il est en réalité constitué de trois éléments majeurs : sa matière, sa surface optique et son traitement. Trois ingrédients qui lui offrent toute sa richesse. En effet, la matière, va déterminer le niveau d’amincissement du verre. La surface optique aura de son côté la lourde tâche de mettre en place les corrections prescrites. Touche finale du verre, le traitement pourra par exemple lui donner de sérieux arguments face aux rayures, aux reflets ou à la lumière bleue. Ce trio peut s’adjoindre les services d’un complice au service du style et du confort : une teinte qui ouvre encore plus le champ des possibles.

Comment mon verre correcteur est-il fabriqué ?

Généralement, le travail débute avec un verre semi-fini, autrement dit un verre avec une seule surface de correction. Celui-ci est souvent organique, car plus résistant aux aléas de la vie courante qu’un verre minéral.

La première étape de conception consiste à mettre le verre aux bonnes dimensions. Il est ainsi découpé pour correspondre au diamètre commandé par l’opticien dans une étape appelée détourage. Vient alors le temps de l’ébauchage, où pour obtenir la correction nécessaire, le verre sera courbé. Bien arqué et aux bonnes dimensions, le verre va ensuite voir sa surface être affinée lors du doucissage. Avant de terminer son parcours par un polissage dans les règles. Un grand moment qui lui permettra de gagner ses qualités optiques mais aussi sa transparence !

Existe-t-il des différences majeures entre verres correcteurs ?

On distingue trois grandes catégories de verres. Les unifocaux ont la particularité de présenter la même correction sur toute leur surface. Ils sont ainsi utilisés dans les cas de myopie, hypermétropie et astigmatisme. De leur côté, les verres multifocaux possèdent deux à trois zones de correction (vision de près, intermédiaire, de loin). Un dispositif qui permet ainsi de corriger la presbytie, mais aussi des déficiences visuelles plus particulières. Egalement dotés de plusieurs zones de correction, les progressifs se destinent au même public que les multifocaux. Avec une différence de taille : la correction est progressive et les différentes zones nettement moins délimitées.

Vous souhaitez en savoir plus sur la fabrication de vos verres correcteurs ? N’hésitez pas à nous demander plus d’informations en boutique !

 

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